Santé

Troubles urinaires : comment les traiter ?

Quels sont les principaux troubles urinaires ?

Les troubles urinaires regroupent l’ensemble des dysfonctionnements du système urinaire. Ils perturbent la miction, la continence ou la vidange de la vessie. Vous ressentez une envie fréquente d’uriner ou des brûlures pendant la miction ? Il peut s’agir d’un symptôme.

On distingue notamment l’incontinence urinaire, la pollakiurie, les fuites urinaires, la rétention urinaire ou encore les cystites à répétition. Ces pathologies affectent la vessie, l’urètre, les sphincters ou encore les reins. Elles altèrent votre qualité de vie au quotidien.

Selon l’Assurance Maladie, une femme sur deux développe une infection urinaire au cours de sa vie. Un chiffre révélateur. Chez l’homme, l’hypertrophie bénigne de la prostate ou l’adénome de la prostate causent souvent une obstruction de l’urètre. Des contractions involontaires du muscle vésical provoquent aussi des envies pressantes. C’est ce qu’on appelle la vessie hyperactive.

Les fuites peuvent survenir à l’effort, la nuit, ou en dehors de toute envie. Elles sont parfois liées à des causes neurologiques.

Pourquoi surviennent les troubles de la miction ?

Les causes sont multiples. Elles peuvent être infectieuses, mécaniques, hormonales ou neurologiques. Mais aussi liées à l’âge ou au mode de vie.

Chez la femme, la grossesse, l’accouchement ou un prolapsus affaiblissent les muscles du plancher pelvien, favorisant les fuites urinaires. Les infections des voies urinaires, comme la cystite bactérienne, sont fréquentes et causent des brûlures, une pollakiurie ou des urines troubles.

Chez l’homme, la prostatite ou une hypertrophie de la prostate entraînent des troubles de la vidange vésicale ou un jet urinaire faible. Un résidu post-mictionnel, détecté par échographie, indique une vidange incomplète de la vessie, à ne pas négliger.

Certaines maladies neurologiques (comme la sclérose en plaques ou une atteinte de la moelle épinière) perturbent le contrôle sphinctérien. L’usage excessif de diurétiques, la constipation chronique ou un diabète mal contrôlé peuvent aussi aggraver ces symptômes.

Enfin, les rapports sexuels, la ménopause, ou la consommation excessive de caféine ou d’alcool modifient la diurèse.

Qui est le plus concerné par ces troubles ?

Les troubles urinaires peuvent toucher tout le monde, mais certains profils sont plus à risque :

  • Les femmes : en raison de la ménopause, des accouchements répétés ou d’un relâchement du plancher pelvien.

  • Les hommes après 50 ans : souvent concernés par des troubles vésico-sphinctériens liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate ou au cancer de la prostate.

  • Les personnes âgées : fréquemment touchées par des troubles de la miction, qu’ils soient nocturnes ou diurnes, parfois liés à une insuffisance rénale.

  • Les enfants : sujets à l’énurésie, à des malformations urinaires ou à des infections urinaires aiguës.

  • Les femmes enceintes : la compression de l’utérus sur la vessie augmente les envies d’uriner et le risque d’infection urinaire.

  • Les patients souffrant de pathologies neurologiques : comme les lésions de la moelle épinière ou le spina bifida, pouvant provoquer une vessie neurologique.

Selon l’OMS, l’incontinence urinaire concerne 200 millions de personnes dans le monde, dont 3 millions en France.

Quels examens pour identifier ces pathologies ?

Face à des troubles urinaires persistants, consultez un urologue ou votre médecin généraliste. Des examens simples permettent d’identifier la cause.

L’analyse d’urine (ECBU) détecte une éventuelle infection des voies urinaires ou la présence de sang dans les urines (hématurie). Une échographie vésicale ou rénale permet de mesurer le volume de la vessie, d’identifier un résidu ou une dilatation des uretères.

Un bilan urodynamique est souvent prescrit en cas d’incontinence urinaire ou de vessie hyperactive. Il évalue les contractions de la vessie, la pression urétrale et la capacité de vidange. Ce test est essentiel avant un traitement chirurgical.

La cystoscopie, examen réalisé à l’aide d’une sonde fine, permet d’explorer la muqueuse vésicale et de repérer une tumeur ou une inflammation.

Enfin, des examens sanguins permettent d’évaluer une insuffisance rénale aiguë ou chronique. Le système urinaire tout entier doit être exploré.

En fonction des résultats, un traitement médicamenteux, une rééducation périnéale ou une intervention chirurgicale peut être proposée.

Pour en savoir plus sur les maladies de l’appareil urinaire, consultez le site de l’OMS

Quels traitements médicaux ou naturels existent ?

Face à des troubles urinaires persistants, il est essentiel de consulter un urologue ou votre médecin généraliste. Voici les examens les plus courants :

  • L’analyse d’urine (ECBU) : permet de détecter une infection des voies urinaires ou la présence de sang dans les urines (hématurie).

  • L’échographie vésicale ou rénale : mesure le volume de la vessie, identifie un résidu post-mictionnel ou une dilatation des uretères.

  • Le bilan urodynamique : prescrit en cas d’incontinence urinaire ou de vessie hyperactive, il évalue les contractions vésicales, la pression urétrale et la capacité de vidange.

  • La cystoscopie : réalisée avec une sonde fine, elle permet d’explorer la muqueuse vésicale et de repérer une tumeur ou une inflammation.

  • Les examens sanguins : utiles pour évaluer une insuffisance rénale aiguë ou chronique et apprécier l’état général du système urinaire.

En fonction des résultats, un traitement médicamenteux, une rééducation périnéale ou une intervention chirurgicale pourra être envisagé.

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