Un infarctus du myocarde, ou crise cardiaque, est une urgence médicale. Il survient lorsqu’une artère coronaire se bouche, interrompant la circulation sanguine vers le muscle cardiaque. L’infarctus du myocarde survient principalement à cause d’un phénomène appelé athérosclérose. Cette pathologie se caractérise par le rétrécissement des artères coronaires, les vaisseaux qui alimentent le cœur en sang. Ce rétrécissement est causé par des dépôts de plaques d’athérome, composées essentiellement de cholestérol, de lipides et de cellules inflammatoires. Avec le temps, ces plaques peuvent s’accumuler sur les parois des artères, réduisant ainsi le flux sanguin. Lorsque l’obstruction devient trop importante, l’apport en oxygène au muscle cardiaque est coupé, provoquant un infarctus.
Selon l’Inserm, l’infarctus est l’une des premières causes de mortalité dans le monde. Chaque année, plus de 120 000 personnes en France sont victimes d’un infarctus.
Les symptômes de l’infarctus varient d’une personne à l’autre, mais les plus fréquents incluent :
La Fédération Française de Cardiologie recommande de consulter immédiatement en cas de doute, car une prise en charge rapide augmente les chances de survie.
Parmi les autres causes, on retrouve l’hypertension artérielle prolongée, qui fragilise les parois des artères et accélère la formation des plaques d’athérome. Les spasmes des artères coronaires, quant à eux, peuvent provoquer une obstruction temporaire ou permanente. Ces spasmes sont parfois déclenchés par le tabagisme, la consommation excessive d’alcool ou un stress intense.
Enfin, la formation de caillots sanguins, également appelés thrombus, constitue une autre cause majeure. Un caillot peut se former lorsqu’une plaque d’athérome se rompt, entraînant la formation d’un blocage brutal de l’artère coronaire. Cette obstruction interrompt immédiatement la circulation sanguine, augmentant ainsi le risque de nécrose du muscle cardiaque.
Ces différentes causes montrent à quel point la surveillance de la santé cardiovasculaire est essentielle pour prévenir un infarctus.
Le risque de survenue d’un infarctus dépend de plusieurs facteurs, que l’on peut classer en deux catégories : modifiables et non modifiables. Les facteurs modifiables incluent des comportements et habitudes de vie sur lesquels vous pouvez agir. Parmi eux, on retrouve le tabagisme, qui augmente considérablement le risque de formation de caillots sanguins et d’obstruction des artères coronaires. La sédentarité, une mauvaise alimentation riche en graisses saturées, ainsi que des pathologies comme l’hypertension artérielle, le diabète et l’hypercholestérolémie sont également des causes fréquentes d’infarctus.
À l’inverse, les facteurs non modifiables concernent des éléments sur lesquels vous n’avez aucun contrôle. Il s’agit notamment de l’âge, car le risque d’infarctus augmente avec les années, du sexe, les hommes étant davantage concernés que les femmes avant la ménopause, et des antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires.
Prévenir un infarctus repose sur l’amélioration des habitudes de vie :
Des campagnes de sensibilisation, comme celles menées par la Fédération Française de Cardiologie, encouragent ces bonnes pratiques.
Le traitement de l’infarctus dépend de sa gravité et de la rapidité d’intervention. Les principaux traitements incluent :
Un infarctus peut entraîner des conséquences graves sur la santé :
Cependant, un suivi médical rigoureux et une hygiène de vie adaptée permettent de limiter ces impacts.
L’infarctus est une pathologie sérieuse, mais il est possible de le prévenir en adoptant de bonnes habitudes de vie. Vous pouvez réduire votre risque en consultant régulièrement votre cardiologue, en surveillant votre tension artérielle et en maintenant une alimentation saine. Ne négligez pas votre cœur : chaque geste compte pour protéger votre santé cardiovasculaire. Pour en savoir plus, consultez les ressources de l’OMS ou de la Fédération Française de Cardiologie.
